Du monde, du monde et encore du monde; agoraphobes prière de s’abstenir. Le beau temps estival et la lancée des vacances de la construction auront entrainé sur les quais du port de Québec un tsunami de curieux venus saluer la présence des Grands voiliers et des vieux gréements, vedettes de ce Rendez-vous 2017.
Ironiquement, allégoriquement et paradoxalement, nous pourrions dire que si «trop près de l’arbre on ne voit pas la forêt» … sur les quais c’était « trop proche des voiliers on ne voyait qu’une forêt de mats.»
Il y avait une foule bien patiente entassée dans des serpentins d’attente pour visiter ces bateaux dont les intérieurs sont quand même spartiates. Mieux valait apprécier l’ensemble de l’événement plutôt que de prendre parfois quasi une heure pour visiter rapidement un voilier.
Malgré cette foule impressionnante et omniprésente partout, les services d’ordre sont impeccables dans leur encadrement. Le service de rabattement des navettes des transports publiques l’était tout autant quoique des bus nous ont passé au nez faute de pouvoir prendre plus de passagers. Il fallait donc accepter de beaucoup marcher.
Si on ne pouvait mieux voir et apprécier les voiliers tel que souhaité, l’animation multiple et diversifiée sur les quais donnait un air festif au rassemblement. Somme toute, tout n’était pas perdu, voire même que ça valait toujours le désir d’y être.
Après la 50ème édition du Festival d’été hyper achalandé et ce Rendez-vous 2017, la ville profitera d’un bref intermède mérité pour reprendre son souffle avant le début du prochain rassemblement des Fêtes de la Nouvelle-France qui débutera sous peu et où il y aura encore du monde, du monde et encore du monde…