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MAGOG : Le caillou de Laroche

Ne me jetez pas la pierre…. nous n’avons rien vu venir mais l’impact aura été saisissant lorsque un sérieux caillou a fracassé le pare-brise de notre petite voiture qui circulait sur une voie de déserte d’autoroute. Le projectile provenait de l’un des 2 tracteurs-tondeuses qui effectuaient une tonte sur le terre plein entre l’autoroute 10-55 Est et la voie de service. Contre toute attente, la lame du rotor a heurté une grosse roche qui s’est littéralement transformée en arme de destruction violente.

Tout incident soit-il restera toujours du domaine des imprévus. L’important demeure de s’en tirer sans trop de séquelles. Au seuil de notre virée américaine à la mi-août, nous ne nous attendions pas à autant de fracas. L’escale magogoise a donc pris une tournure inattendue mais dans notre malchance, nous réalisons que nous avons été chanceux malgré le fait d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Quelques instants avant ou après et ce topo n’existerait même pas.

Le « boulet » aura heureusement ricoché sur le pare-brise sans toucher à la carrosserie. Il n’a pas rebondit sur le coffre à skis. S’il était arrivé de plein front, Roli la passagère aurait essuyé quelques éclats de verres et blessures. Nous n’avons pas perdu la maitrise de la petite Honda FIT qui circulait tout de même à la vitesse permise entre 80-90 km/h. C’est là tout de même une mince consolation.

Pour avoir déjà frappé un chevreuil (en zone domiciliaire à Magog), la sensation de l’impact fut encore plus grande. C’est quand même la dernière chose à laquelle nous pourrions nous attendre au volant d’une voiture, nous qui sommes toujours sur nos gardes visi-à-vis les cervidés, pas les cailloux.

L’autre chance fut que 16 heures après l’incident, le pare-brise était remplacé et notre plan de match de rejoindre pour la fin de semaine des amis américains dans un camping du Vermont n’était pas compromis. Cette chance, nous la devons à un commerce de Magog où nous avions déjà été très bien servi et qui pour cette fois-ci, nous aura à nouveau bien servi.

Nous sommes encore sidérés d’avoir pu obtenir un rendez-vous illico chez Duro – Vitres d’auto qui au surcroit avait en stock le modèle de pare-brise qui « fittait sur la Fit ». Qui plus est, le gérant Daniel Labrecque s’est chargé d’établir le contact avec la compagnie d’assurance afin que nous puissions faire diligence dans la réparation.

Toujours aussi affable et avenant comme on le souhaiterait de tout ceux qui doivent donner du service à la clientèle, M. Labrecque m’expliqua que sa concession maintient en inventaire la majorité des pare-brises des voitures les plus populaires. A défaut de pouvoir livrer sur le champ une vitre pour un modèle particulier, une livraison express depuis Montréal sera faite dans la journée.

Notre police d’assurance prévoyait un déductible de 150$ sur la facture totale de 1,147$ mais le fait que nous avions pris la précaution de prendre des photos et les coordonnées de l’opérateur de tracteur fautif, qui a admis sur place avoir été à l’origine de la mésaventure, amènera notre compagnie d’assurance à réclamer le dû à sa compagnie d’assurances et ultimement, entraîner le remboursement de notre déductible, s’il n’y a pas de contestation des faits. Un « I Phone » est fort utile et pas juste pour les appels. Finalement, on s’en tirera à bon compte.

  • NDLR : Incident survenu en septembre 2012

Caillou 800 7

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