Terrebonne – Décembre 2022. À la suite de l’incident du Mont-Saint-Anne le mois dernier, l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) tient à réaffirmer que les remontées mécaniques en opération dans les stations de ski du Québec et dans les centres de glissade sont des plus sécuritaires et maintient que les exploitants des stations déploient tous les efforts requis pour assurer la sécurité des skieurs et planchistes.
« Les images de la télécabine au sol au Mont Sainte-Anne diffusées dans les médias peuvent semer l’inquiétude auprès des amateurs de ski et de planche à neige », reconnait Yves Juneau, président-directeur général de l’Association. Il précise néanmoins qu’au cours des cinq dernières années, les stations de ski ont accueilli près de 6 150 000 visiteurs en moyenne par année sur les pentes enneigées du Québec et que les incidents sont exceptionnels. À partir de cette donnée, l’ASSQ estime à 50 millions de remontées réalisées par les skieurs au cours de l’hiver dernier.
L’Association demeure l’un des regroupements les plus proactifs en Amérique du Nord en travaillant de concert avec les manufacturiers de remontées mécaniques, les propriétaires de stations de ski, les autorités gouvernementales et les organismes de secourisme. « En plus d’être accompagnée par des conseillers en sécurité, notre association offre plusieurs sessions de formation aux stations de ski visant à développer les meilleures pratiques d’affaires, comme les formations qui ont pour objectif de s’assurer que les mécaniciens de remontées mécaniques respectent les plus récentes exigences de la norme canadienne Z-98 », précise M. Juneau.
La sécurité, la priorité numéro un des stations
Les données compilées par l’ASSQ indiquent que le Québec dénombre actuellement 320 remontées mécaniques en opération dans les 74 stations de ski du Québec, dont 158 sont identifiées comme des remontées aériennes et 162 de type terrestre (arbalète et tapis- convoyeur).
« Lorsqu’on réfléchit au nombre de remontées en fonction à travers le Canada et au nombre relativement infime de bris mécaniques, on constate que ce type d’équipement demeure des plus sécuritaires. De plus, les cas de blessures corporelles liés à l’utilisation de remontée demeurent marginaux », affirme le dirigeant de l’ASSQ.
Rappelons que l’industrie du ski est soumise à une règlementation stricte comme pour les ascenseurs ou encore les manèges de parcs d’amusement. De plus, l’Association rappelle que la Régie du Bâtiment du Québec accompagne les stations de ski du Québec et effectue des vérifications sur le terrain pour s’assurer que les remontées mécaniques opèrent de manière sécuritaire et en conformité avec les lois applicables dont la norme CSA Z-98. Les procédures de vérifications impliquent notamment la validation des registres d’entretien qui doivent être exacts et à jour.
« Les exploitants de stations de ski, c’est-à-dire les propriétaires et le personnel d’opération, d’entretien et de gestion, doivent se conformer à la réglementation et aux codes nationaux adoptés par le gouvernement du Québec » insiste Yves Juneau.
À CONSULTER : Le parc de remontées mécaniques au Québec : un tour d’horizon complet
Sources : Sophie Leblanc Leroux – Coordonnatrice aux communications numériques Association des stations de ski du Québec (ASSQ) – ADAPTATION : Carnetduski.com — CRÉDIT PHOTO : Stratton Mountain, VT
Commentaires 1
Étant un skieur, ce qui me rassurerait serait de voir afficher à l’entrée des centres de skis un certificat de conformité de la RBQ.
On devrait voir la date des vérifications toujours dans le but de rassurer la clientèle.