Il a plu la veille et à peine neigé la nuit. Vitement la trace de neige matinale avait disparu à midi. Le ciel était gris et le mercure n’était ni hiver, ni printemps. Il y avait tout ce qui démotive d’aller skier… et pourtant !!!
J’avais rendez-vous à Bromont pour autre raison que de skier. À force de se faire dire que la saison achève, je me suis dit que je n’allais quand même pas laisser passer l’occasion, nonobstant ce que pourraient être les conditions.
Mon équipement toujours présent dans le coffre de la voiture, je me suis laisser tenter à aller contre nature. ( i.e. : Se dit d’un comportement ou d’un fait contraire à l’ordre naturel des choses )
Allons-y pour une descente à la fois et on verra. Finalement, 6 descentes m’auront conduit jusqu’à la fermeture de la station à 16 heures. J’en aurais même pris quelques-unes de plus.
Les conditions de ce 18 mars, veille de l'arrivée officielle du printemps, n’étaient pas parfaites, mais elles n’étaient quand même pas catastrophiques. Ces conditions de neige oscillaient entre celles du printemps et celles de l’hiver. Une neige légère soufflée par le vent au sommet n’avaient rien du ski de printemps.
Encore une fois, ce n’était pas parfait. Couche mince, mais pas de réels découverts encore. Si au moins on avait eu cela en novembre lors du début hésitant de la saison, me suis-je répété.
On me dira dérangé…. Que voulez-vous, j’aime ça le ski même si ce n’est pas toujours parfait. Autrement en ce jour moche, j’aurais fait du temps (lire perdu mon temps).
LA MORALE DE CETTE BRÈVE SORTIE-SKI : Il ne faut jamais présumer avant d’avoir osé. Au final, je n’ai donc aucun regret d’être allé contre nature… Certes la saison est sous respirateur artificiel, mais elle respire toujours. Je retiens quand même mon souffle qu’elle ne meurt pas trop vite. "It's not over till it's over" !!!