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BOIS-DE-COULONGE : CABANE À SUCRE URBAINE


Si les citadins ne peuvent rejoindre la ruralité pour se sucrer le bec, alors pourquoi la campagne ne débarquerait-elle pas en ville pour les sustenter ? Situé au coeur du quartier Sillery à Québec, le parc du Bois-de-Coulonge constitue un écrin unique pour vivre en ville le traditionnel temps des sucres.


Chaque année depuis 2004, ce parc où était sise la résidence d’autrefois du lieutenant-gouverneur célèbre l’arrivée du printemps durant 3 fins de semaine. La petite cabane à sucre érigée au siècle dernier était à l’abandon depuis 1966 lorsqu’elle ressuscita à l’initiative d’un ex-enseignant, Léandre Cloutier. Aujourd’hui affligé par la maladie, ce dernier aimerait bien que quelqu’un prenne la relève de diriger la quarantaine de bénévoles qui assurent le succès de cet incontournable.


Activité gratuite à l’accueil et au stationnement, l’événement permet la collecte de fonds grâce à la vente de produit de l’érable. Depuis une quinzaine d’années, c’est plus de 400 000 $ ont été recueillis au bénéfice de différents projets de la Fondation de l’école primaire St-Michel de la Commission scolaire des Découvreurs.



L’activité très familiale est fort courue particulièrement par beau temps printanier.  Plus de 10,000 personnes envahissent le parc non seulement pour les sucres, mais aussi pour la riche histoire de l’endroit transmise par un guide/historien chevronné monté à bord de la grande carriole qui sillonne les sentiers déneigés.



Au plaisir gustatif s’ajoute le côté didactique dans la petite cabane à sucre qui repose dans une modeste érablière ne pouvant à elle seule alimenter les évaporateurs. La matière première vient donc essentiellement de l’extérieur, mais au fourneau, envahi par les vapeurs de l’eau sucrée, règne un animateur-passionné qui n’hésite pas à instruire les visiteurs.



Le sirop produit rejoint les tables de neige d’où les bâtonnets vendus enrouleront la tire pour le plus grand bonheur de tous. Ne cherchez pas les repas typiques, mais l’essentiel de la tradition de se sucrer le bec est assuré.


Cette nouvelle tradition en pleine ville n’a rien de commercial. Les commanditaires sont relativement discrets et tout ce qui pourrait animer bruyamment un grand festival public est absent.


Voilà qui permet d’affirmer qu’il s’agit d’une sucrée de belle initiative au sens propre et figuré !!!



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