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PANAMA CITY : AUX EFFLUVES FLORIDIENNES

Dernière mise à jour : 1 mai


La vue lointaine d'une forêt de gratte-ciels sur Panama City a de quoi surprendre. Nous sommes après tout dans les Caraïbes, mais on se croirait dans le sud de la Floride. Il suffirait de peu pour que l'on soit à Miami.

 

Les signes de richesse de cette agglomération panaméenne ne mentent pas. À l'instar de Miami, les tours à condos font surtout office de résidences secondaires pour retraités bien nantis venus de partout dans le monde profiter de ce paradis fiscal qui compte 80 institutions bancaires.



Avec ses 250 gratte-ciels, Panama City est la ville d’Amérique latine qui en compte le plus après Sao Paulo au Brésil. La tour la plus remarquable avec sa structure torsadée demeure incontestablement la F&F Tower appelée aussi Revolution Tower, sixième plus haut gratte-ciel de Panama City.



Le taux de criminalité est toutefois moindre qu'en Floride ainsi que le taux de chômage quoique 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le sentiment de sécurité y est aussi plus grand. Dans le vieux-district, les policiers sont omniprésents et pour cause, le palais présidentiel s'y trouve. Conséquemment, les revendeurs-harceleurs y sont totalement absents, ce qui fait contraste avec l'irritant vécu 48 heures plus tôt à Carthagène.

 

 

Le balboa est la monnaie au pair du dollar américain. Pas surprenant que l'on respire l'américanisation de l'endroit. Après tout, les américains auront été durant la majeure partie de sa construction, les grands acteurs de la réalisation du canal de Panama.

 

L'influence du pays de l'Oncle Sam va jusqu'à donner un certain dialecte que l'on nomme le "spanglish" de la fusion de l'espagnol et de l'anglais.

 

Panama City a forgé son histoire bien avant la construction du canal de laquelle il doit quand même sa grande richesse et son mode de vie "à la nord-américaine". La visite du Museo de la Plaza Mayor saura témoigner de ce passé ante-americana.



L'influence architecturale se retrouve aussi dans le centre historique appelé Casco Viejo. Ces bâtiments témoignent de la présence dans son histoire de la Nouvelle-Orléans et de la France, artisane à une époque de la construction du canal.



Aux heures de pointe, la circulation est surchargée. On klaxonne beaucoup et on joue souvent du parechoc serré à frôler les égratignures. Les heures de pointes sont aussi lourdes que sur le I-95 à Miami.


Chaque jour, les banlieusards mettront jusqu'à 3 heures à l'aller au travail et autant pour le retour à la maison. Un projet de tunnel en transport en commun est en gestation pour désengorger l'unique pont Americana. Là aussi nous retrouvons les mêmes ambitions que la ville de Québec, non pas d'un troisième, mais d'un deuxième lien encore plus urgent.


Des vendeurs itinérants savent profiter de cette lente congestion pour y faire des affaires en offrant rafraichissements et grignotines.



Les voyages offrent parfois de ces surprises inattendues. Notre premier matin à la vue du Pacifique réservait l’arrivée d’un voilier-école de la marine Péruvienne. Le 4 mats BAP Union n’est tout de même pas un vieux grément puisqu’il a été mis en chantier en 2012 et lancer en 2014.

 


Somme toute, une escale d'un jour et un tour de ville de 4 heures et demi ne sauront rendre un portrait exact de cette ville cosmopolite, mais ils auront tout de même permis d'enregistrer une impression qui a fait l'unanimité chez nos amis co-voyageurs, ex-snowbirds floridiens.



* Visité 12 avril 2024 NDLR : Panama City fut la deuxième des 10 escales de notre croisière de 17 jours de Miami à San Francisco via le canal de Panama. - Pour consulter l'ensemble des compte-rendus de la croisière, rendez-vous sur cette page.


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