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CIDRERIE MICHEL JODOIN : CAMPER DANS LES POMMES



Il est généralement de coutume « d’aller aux pommes » aux extrémités de sa saison soit lors de la spectaculaire période de floraison printanière ou à la cueillette automnale. Cependant, il ne faudrait pas pour autant négliger la période hors-pointes en profitant ainsi de l’absence de la cohue et de la circulation telle celle des heures de pointe en ville en faisant la visite/découverte avec moins de pression.

 

En quittant la route 112 pour le Rang de La Petite-Caroline, la jolie route traverse le flanc de la montagne de Rougemont et sillonne des vergers offrant un tableau tel celui des grandes étendues viticoles. Chemin faisant, une pommeraie se distinguent des traditionnelles qui offrent généralement tartes, gelées, compotes et autres produits dérivés de la pomme. La Cidrerie Michel Jodoin, l’une des pionnières de la micro-distillerie au Canada possède une riche histoire qui mérite considération.



L’endroit se visite tel un vignoble à commencer par une séance de dégustation. Peu dispendieuse ($8/pers), elle est instructive des différentes déclinaisons que l’on fait de cet élixir de la pomme. La présentation est offerte dans un joli décor renfermant 170 tonneaux de chênes américains sous un éclairage peut-être un petit peu trop sombre. Une légère amélioration de son intensité n’enlèverait pourtant rien à son charme, mais permettrait de mieux distinguer visuellement les 5 produits différents qui sont présentés. Enfin, cette dégustation d’une quarantaine de minutes serait peut-être mieux soutenue aussi par une brève introduction de la riche histoire de la cidrerie.



La boutique est spectaculaire avec sa présentation soignée et bien éclairée. On s’amusera à parcourir les étiquettes des bouteilles avec leur humour indéniable.



Les amateurs de randonnées pédestre un peu alpine sauront apprécier les 4,5 km du Sentier Jean-Baptiste Jodoin. (4$). Et oui, on pourra aussi acheter des pommes comme celles d’été (Sunrise) qui ont cours à la mi-août.


SITES TEREGO

 

Les membres Terego profitent de deux emplacements aux premières loges avec la vue imprenable des vergers, de la plaine montérégienne et au loin avec les jumelles, on saura observer les delta-planes qui oscillent au-dessus du mont Yamaska. On imagine aussi le joli lever de soleil que nous n’avons pas vu.

 

Situés au bout du stationnement, ces sites sont sur gravier avec une base relativement plate qui pourrait quand même nécessiter les niveleurs. On y retrouve une table de piquenique toujours appréciée. La route est très peu passante et une fois le stationnement vidé en fin d’après-midi, le promontoire vous est exclusif.


SEUL BÉMOL ET REGRET

 

Tandis que nous pensions apprécier la quiétude du lieu après la fermeture de la cidrerie et le départ des derniers clients, voilà qu’une bruyante opération de pulvérisation à travers les rangs de pommiers est venue atténuer notre espoir de terminer la journée en douceur et nous incommoder sérieusement au seuil de l’apéro et de la préparation du souper.

 

Interpellés sur cette opération certainement inhérente, les employés ne pouvaient nous préciser ni sa durée, ni même le type de produit pulvérisé dont le nuage se répendait aux quatre vents. Inquiets de voir cet irritant assombrir notre visite, nous nous sommes résignés à notre corps défendant à renoncer d’y passer la nuit et nous sommes rentrés à la maison, à une heure de route plus tard.


RECOMMANDATION à ceux qui s’inquiéteraient que pareille situation se produise lors de leur visite, il serait de bon aloi de communiquer avec la cidrerie avant de confirmer sa visite. Voilà une précaution légitime pour les personnes souffrant notamment d’hypersensibilité chimique multiple.



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