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ÎLES MINGAN : UN DOUBLÉ À NOUS COMBLER

Dernière mise à jour : 13 févr.



C’était le but ultime de notre virée sur la Côte-Nord, soit de découvrir une partie de l’archipel Mingan. On parle bien d’une partie, car ce parc marin long de 152 kilomètres comporte une quarantaine d’îles et îlots calcaires. Le choix de deux îles, soit l’Île aux Perroquets et l’Île Nue de Mingan, a su combler nos attentes avec la belle complicité d’un excursionniste aguerri et des guides très animés.


L’objectif de l’excursion matinale était d’aller à la rencontre des macareux que nous n’avions pu voir lors d’un voyage en Nouvelle-Écosse et de découvrir les monolithes qui se distinguent des « pots de fleurs » de Hopewell au Nouveau-Brunswick que nous avions revu un an plus tôt.


Ce doublé était possible à un jet de pierre de notre camping au départ de Longue-Pointe-de-Mingan malgré que depuis Havre-St-Pierre, la découverte des monolithes aurait été de plus grande taille. Peu importe, nous n’avons rien perdu au change, au contraire !


À peine avions-nous appareillé qu’un rorqual émergeait comme pour nous dire « bon vent ». En route vers notre première escale, passage devant quelques îles où phoques et colonie d’oiseaux marins sont omniprésents. Certains loups-marins étaient pour le moins curieux de notre présence.


Premier débarquement, L’ÎLE AUX PERROQUETS et son phare bien préservé ayant tant marqué l’histoire de la région. Sur ses falaises et à la faveur de la marée haute nichent les jolis macareux. Ils sont la toile de fond d’une guide chevronnée et passionnée de Parc Canada. Maryline ne tarissait pas d’explications à la fois captivantes et instructives.



Deuxième arrêt, L’ÎLE NUE DE MIGUAN et bel accueil explicatif du phénomène des monolithes par une autre guide de Parc Canada. Il est fascinant de voir combien la nature peut s’exprimer de façon si « artistique ».



Tandis que nous furetions sur la berge à travers ses monolithes, les deux capitaines chevronnés de la famille Loiselle s’adonnaient à la pêche aux oursins de mer que nous avons pu déguster « frais pêchés » avant l’embarquement du retour.



Cette attention illustre bien la valeur ajoutée que représente le choix de la famille Loiselle pour cette excursion. Leurs embarcations diffèrent des traditionnels pneumatiques dont on a coutume de voir pour l’observation de la faune marine. Leur coque dévide bien les vagues et minimise les éclaboussures d’embruns en plein visage comme en Zodiac.


Leurs capitaines sont aguerris comme nous avons pu l’apercevoir la veille de notre excursion alors que la mer était quelque peu agitée. Malgré ces conditions, nous n’avons vu que des sourires chez les clients tout aussi emballés que nous l’aurons été le lendemain.



Il peut arriver qu’un ou plusieurs des 3 départs journaliers soient annulés lorsque la mer est trop houleuse. Le meilleur départ demeure le premier du matin (8h) avec une mer souvent plus calme. Habillez-vous chaudement en multi couches, car la température sur terre n’est pas toujours la même qu’en mer. Le pourvoyeur Loiselle offre quand même de chauds manteaux de flottaison. Bon vent !!!


  • Découvert et très apprécié le 9 juillet 2019



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